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Points du programme: - Expérimenter les aspects artistiques liés aux techniques de reproduction, modifier le statut d’une image - Repérer les caractéristiques qui permettent de distinguer la nature des images - Aborder quelque oeuvre de référence dans l’histoire des arts et les situer dans leur chronologie
Notions et questions abordées: Photo / autoportrait / passage / BD / vignette / graphisme / simplification / ligne / épaisseur / trame / point / rayure / contour / aplat / couleurs primaires / imitation / style / caractéristique / mouvement artistique / Pop Art
Références Artistiques: LE POP ART Le pop art est un mouvement artistique qui trouve son origine en Grande Bretagne au milieu des années 1950, sous l'impulsion de Richard Hamilton et Eduardo Paolozzi. Les couleurs sont souvent vives et décalées par rapport à la réalité. Un peu plus tard, au tout début des années 1960, c'est au tour du Pop art américain d'émerger. Avec Andy Warhol, Roy Lichtenstein, Robert Rauschenberg ou encore Jasper Johns, c'est surtout la branche américaine qui va populariser ce courant artistique devenu majeur, en questionnant la consommation de masse de façon agressive. Il s'agit principalement de présenter l'art comme un simple produit à consommer ; éphémère, jetable, bon marché. Le terme « pop art » (abréviation de « popular art » en anglais, ou « art populaire » en français), sous l'impulsion de John McHale, a été prononcé pour la première fois en 1955 par Lawrence Alloway, un critique d'art irlandais qui faisait partie de l'Independent Group, groupe d'intellectuels travaillant sur le rôle de la technologie dans la société. Mais ce qui caractérise profondément ce mouvement, c'est le rôle de la société de consommation et des déformations qu'elle engendre dans notre comportement au quotidien. C'est à partir de ce principe que les artistes américains vont mettre en évidence l'influence que peut avoir la publicité, les magazines, les bandes dessinées et la télévision sur nos décisions de consommateurs. Par la suite, ce mouvement va s'étendre et toucher d'autres domaines comme la mode, l'architecture, le dessin, etc. ...
Jasper JOHNS - Three flags - 1958 Huile et encaustique sur toile - Whitney Museum of American Art, New York. Production bidimensionnelle et non en relief, par superposition, où l’illusion de volume est rendue non par la perception des couleurs mais par la diminution progressive des formats du sujet représenté.
Roy LICHTENSTEIN - Sans espoir - 1963 Roy Lichtenstein, appartenant au mouvement du pop art, cadre et agrandit des vignettes de Bande dessinée. Le texte est lisible mais son sens reste énigmatique car tout le contexte a disparu. Il joue avec ces vignettes comme Andy Warhol avec des photographies de presse ou des étiquettes alimentaires.
Andy WARHOL - Marylin Monroe - 1967 Le tableau mesure 600cmx277cm. Les tableaux de Marilyn, créés entre 1963 et 1967, reprennent une photo publicitaire du film « Niagara » ; ils ont été réalisés en utilisant la sérigraphie, qui permet d’imprimer un sujet de façon répétitive. Dans cette série de portraits de Marilyn Monroe, Andy Warhol a voulu prouver que l’on pouvait faire de l’art un produit de consommation courant et jetable. Alors qu’un portrait est destiné à être une pièce unique captant les traits précis d’un visage, le caractère, la profondeur du regard, la Marylin Monroe de Warhol devient un produit sans détail, une forme vide, une image « pure », reproduite indéfiniment. Avec le travail sur la couleur, le visage paraît voilé, effacé. Par l’assemblage de ces portraits, tour à tour hauts en couleurs, sombres ou saturés, allant jusqu’à faire disparaître en partie les traits du visage, l’artiste révèle la mort de l’image en parallèle à la mort de la célébrité.
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