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Points du programme: - Prendre
en compte le lieu et l'espace comme éléments constitutifs du travail
plastique - Produire du sens en disposant des éléments dans un espace déterminé
Notions et questions abordées: Art engagé / dénonciation / message / point de vue / prise de position / espace extérieur / art urbain / tag / affiche / collage / typographie / image / composition
Références Artistiques:
LA RUE, LES ARTISTES QUI DENONCENT L'art urbain, ou « street art», est un mouvement artistique contemporain. Il regroupe toutes les formes d’art réalisées dans la rue, ou dans des endroits publics, et englobe diverses techniques telles que le graffiti, le pochoir, la mosaïque, les stickers, l'affichage ou les installations. C'est principalement un art éphémère vu par un très grand public.
ERNEST PIGNON-ERNEST "Les expulsés" 1979 Paris (Montparnasse) Ernest Pignon-Ernest décrit lui-même son œuvre comme une manière de saisir l'essence d'un lieu. Il puise dans l'histoire du lieu, dans les souvenirs, mais aussi dans la lumière, l'espace. Puis, il vient y inscrire une image élaborée dans son atelier. Cette image est en général le dessin d'une représentation humaine à l'échelle 1, reproduite par sérigraphie. Pignon-Ernest installe lui-même son œuvre dans la ville, durant la nuit. Ernest pignon met en scène des personnages qui sont en partance à cause d’une expulsion déclenchée par la ville de Paris sous prétexte d’une rénovation de quartier. L’image est conçue pour les lieux où elle s’intègre. La pratique de cet artiste relie l’art à la politique.
ARMAN "Espoir de Paix" 1985 Liban (Beyrouth) Cette oeuvre monumentale d'ARMAN est un appel à la paix dans une région dévastée par la guerre depuis plusieurs décennies, le Liban. La représentation de chars d'Assaut emprisonnés dans une gangue de béton de 32 mètres de haut est une manière symbolique de réclamer l'arrêt des combats.
BANKSY "peinture sur le mur de Gaza" 2005 Banksy, agitateur social ou « art terroriste », est un artiste très engagé. Banksy aime détonner et pousser la réflexion et il le représente de façon très pertinente dans ses oeuvres. Parmi ses grands coups, il s'est rendu à la frontière Israélo-palestinienne (West Bank) en 2005, afin de peindre sur le mur de Gaza, séparant Israéliens et Palestiniens. Il réalisa neuf peintures, pour la plupart très incisives. Enfants qui font des châteaux de sable, paysages fantastiques, petite fille qui se laisse porter par des ballons. À sa façon, il crie à l'injustice et fait réfléchir. Son oeuvre devint alors mondialement reconnue comme étant une voix dénonçant l'inégalité.
Alexandre ORION, un artiste brésilien, s'est rendu dans le tunnel Max Feffer à Sao Paulo pour y faire des graffitis. Il a dessiné des crânes, sans peinture,sans bombe, juste en nettoyant la pollution sur les murs.... Un concept peu banal! On inverse la tendance du graffiti qui est souvent considéré comme un acte de vandalisme (de dégradation de bien public). Son travail est le fruit d'une réfléxion sur les méfaits de la pollution dans notre société. La pollution est un fléau qui, on le sait tous, est entrain de "tuer" la planète terre (et les humains?). Les voitures sont polluantes. Les gazs des pots d'echappement sont nocifs. Quant on voit comme les murs des tunnels sont noirs à cause des ces derniers, on peut facilement imaginer l'impact sur notre propre corps.
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